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30 novembre 2009

Les copains d'la neuille n° 17

Parution dans la première quinzaine de janvier 2010 - Les copains d'la neuille n° 17

Editorial

Ferré l'obscur

Recherches et études

Miserere nobis - Jacques Layani

Cinéma

Les derniers jour du monde - Arnaud et Jean-Marie Larrieu

Léo Ferré dans Les derniers jours du monde

Entretien avec Jean-Marie Larrieu

Hommages

1er mai jour Ferré

Un poète en Quercy, Léo

Vers 2011

L'opéra du pauvre

"Il y a ceux qui ne peuvent pas supporter la nuit..." - Léo Ferré

"Frank Ramon a pris la nuit par le coeur..." - Léo Ferré 

La Palette

Jean-Baptiste Ferré, dit Cam - Jacques Layani

 

Léo Ferré méconnu - A vendre

 

 

Abonnement pour 4 numéros = 12 € - Numéros 18, 19, 20 et 21 - Le 17 offert

Commentaires

Bonjour,

J'avais pris note, il y a longtemps, d'un petit texte de Gilles Deleuze sur Léo Ferré, mais je ne me rappelle plus du tout où j'avais trouvé ce texte.

Pourriez-vous m'aider à en trouver la référence ?

Voilà le texte :

"Se demander si "on aime" Untel ou untel revient à s'interroger sur le plaisir qu'il nous procure. Avec Léo Ferré, il n'y a aucun doute possible : le plaisir est immense. D'abord un plaisir abstrait, cérébral. On est happé par le sens des mots. Puis une sensation plus physique qui est un effet du plaisir cérébral et qui parle au corps lui-même. Typiquement on appelle cela la jouissance. Et puis cet homme superbe à qui l'âge ne donne pas, comme on dit bêtement, une "éternelle jeunesse", mais une tonalité de liberté absolue, une grâce incomparable qui va bien au-delà de la vie et de la mort elles-mêmes. Léo Ferré a ce don extrême de dire des choses simples en révélant ses affects et ses expériences dont nous nous sentons les complices. C'est ce qu'[on] devrait montrer : ce complot d'affects, […] cette culture de la joie, cette dénonciation radicale des pouvoirs, ce glissement progressif vers un plaisir qui est le contraire de la mort. Ce que je peux exprimer bêtement par : j'aime Léo Ferré. Non parce qu'il est bête d'aimer Léo Ferré, mais parce que c'est dire bêtement une complicité qui peut mettre l'ordre en péril. Ferré est dangereux parce qu'il y a chez lui une violence (maîtrisée) qui s'appelle le courage de dire. Il perçoit partout, dans le monde, dans la vie individuelle, l'intolérable. C'est un homme de passion habité par la sérénité. C'est un plongeur de l'émotion qui utilise les mots comme des grains de sable dansant dans la poussière du visible."

Cordialement,
Vincent Bonnet

Écrit par : vincent bonnet | 26 décembre 2009

Bonjour,

Ces propos figurent dans le livre de Dominique Lacout - Léo Ferré - Editions Sévigny 1991 -pages 321, 322.

Seule mention : conversation privée, juin 1991.

Bien cordialement.

FA

Écrit par : FA | 28 décembre 2009

Mathieu, bravo pour tout le travail que tu fais afin que les gens gardent en mémoire ou découvre le gd poète qui était ton père. Je l'ai connu toute petite chez les Durgnat à St.-Cergue en Suisse. Je passais les we avec ma copine Martine (décédée brutalement d'une tumeur au cerveau). Ta petite mère connait bien Annie Durgnat qui habite aujourd'hui Grignan.
Ton père m'impressionnait lorsqu'il venait à St.-Cergue, j'avais 10 ans et ne savais pas ce qu'il représentait. Il nous a donné pleins de concert à la salle communale et au bistrot chez C. Hesse. Je l'entends encore rire, pleurer, gueuler à table en pleine discussion avec les adultes, alors Martine et moi partions se réfugier dans la cabane de son frère jumeau Olivier et refaisions une apparition après la tempête! C'était tj ainsi.Que de souvenirs merveilleux. J'écoute tj Léo, je ne peux vivre sans lui. Merci à toi. Embrasse La Mama et dit lui que je l'aime. Chantal Rebeyrol

Écrit par : rebeyrol chantal | 14 mars 2010

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