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17 mai 2015

Allende...

Pascal Mère nous envoie cette note :

Je viens de réaliser une chose en feuilletant les chants de la fureur.

 

Au texte "Allende" il n'est pas fait mention d'un autre autre poème constitué des premières strophes et se terminant par "Alors un rire enfant effacera mes crocs".

 

Léo Ferré interprète ce poème en s'accompagnant au piano lors de Grand Échiquier de 1973 (je crois). C'est très beau. A mon goût bien plus fort que le présent Allende (tout de même un peu kisch).

Autant je trouve que ce premier poème participe à l'oeuvre de Ferré, autant je considère qu Allende n'y contribue guère. Voilà pour mon avis. 

 

Pour cette raison je trouve dommage que "Les chants de la fureur" n'en fasse pas mention.

Robert Horville de son coté fait bien référence à ce premier poème dans "La mauvaise graine". Et l'on apprend  à la lecture de la note de Robert Horville que ce poème s'intitule "La chanson de la vie" (ce qui n'est pas précisé lors du grand échiquier)

 

Voilà ce message pour réparer un oubli et inciter les lecteurs à se rendre sur youtude voir et écouter Léo Ferré interpréter ce court poème.

Commentaires

Juste une précision. Ce poème créé effectivement au Grand Echiquier 1973 a été repris en 4e de couverture de la plaquette "Il est six heures ici et midi à New York" publiée par Léo Ferré en novembre 1974 aux éditions Gufo del Tramonto. Le poème n'a pas de titre et il est illustré par un dessin de Steinlen intitulé 'La chanson de la vie". D'où le titre repris par Robert Horville.

Écrit par : Jacques Miquel | 18 mai 2015

Petit secret de cuisine:
L'explication se trouve dans le livre de Robert Belleret "Léo Ferré . Une Vie D'Artiste" page 611.
Pour You Tube:
Le Grand Echiquier Léo Ferré ( Partie 1) du 26 Juin 1975 à 13' 16".

Écrit par : L.Lucas | 19 mai 2015

Ce poème avait sa place mais dans un autre Chants de la fureur, une édition avec notes et variantes.
Il apporte un nouvel exemple de la méthode - connue - de Ferré : une écriture, puis une réécriture avec ajouts, suppressions, ...
On peut relever entre les deux "versions" d'autres modifications, sur les vers 13 et 14 :
1974 :
Quand les voteurs votant voteront pour les morts
Pour une idée, pour rien, pour que l'horreur se taise
1977 :
Quand les voteurs votant se mettront tous d'accord
Sur une idée sur rien pour que l'horreur se taise
Quant au titre du poème de 1974 on ne peut retenir La chanson de la vie qui, comme le rappelle Jacques Miquel, est le titre de l'illustration de Steinlen placée sous le poème dans le Gufo del tramonto.
Un manuscrit de Ferré donne le titre à retenir du poème de 1974, les premiers mots du vers 1 : Ne plus écrire.

Écrit par : françois | 19 mai 2015

Bonjour a tous
Quelqu'un pourrait-il mettre en ligne "la chanson de la vie"

Merci d'avance

Écrit par : Christian | 20 mai 2015

Je demande à Denis Dupas s'il peut mettre Ne plus écrire - plutôt que La chanson de la vie - sur L'Annexe.

Écrit par : françois | 20 mai 2015

Une interprétation de La chanson de la vie (sic) est à écouter sur le MySpace de Michel Orion.

Écrit par : françois | 20 mai 2015

Voilà, vous pouvez aller sur L'Annexe :
Audio pour Ferré, vidéo pour Orion.
Merci Denis !

Écrit par : françois | 21 mai 2015

Les commentaires sont fermés.