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21 février 2013

On couche toujours avec des morts

Ludovic Perrin

On couche toujours avec des morts

Biographie

Hors série Littérature

Gallimard

Parution prévisionnelle : Mai 2013

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Commentaires

un belle erreur : il est ecrit que "et basta" a été compsé car ferré n'avait qu'une seule chanson de prete et c'était "ni dieu ni maitre". mais cette chanson était bien antérieure, 1967 si nes souvenirs sont bons. ce texte a été écrit comme préface à un premier volume d'un inétrale Barclay.

Écrit par : miglioli | 26 mai 2013

Pas la seule erreur, il y est mentionné que "le Chant du Monde" n'était pas intéressé par le projet Aragon et que c'est la cause du passage chez Barclay. A la fin des années clinquantes, Léo Ferré était chez Odéon et plus au "Chant du Monde".
Je suis au début du livre (page 38) et pour l’instant cela ressemble à une compilation d’anecdotes déjà connues avec une tentative de les raconter dans un style qui essaye vainement de s'approcher de celui de Léo. Bref pour l'instant pas grand chose à en retenir.
A mon avis la meilleure biographie reste celle de Robert Belleret

Écrit par : Claude-Alain Frund | 31 mai 2013

Miglioli : La chanson a été enregistrée dans un 45-tours Barclay en 1965.

Claude-Alain Frund : c'est Belleret qui a assuré le premier que le projet Aragon avait été proposé au Chant du Monde qui n'en avait pas voulu.
Il faut poursuivre votre lecture. Il y a dans ce livre des choses nouvelles : des rencontres avec la famille Bergeron, avec deux vétérinaires, le récit de l'arrivée de la famille Diaz en France, des choses sur Odette Schunck... C'est plus intéressant à retenir que les quelques erreurs qui existent effectivement.
Il ne faut pas le prendre comme une biographie stricto sensu, peut-être, plutôt, comme une rêverie devant une histoire. C'est en tout cas ainsi que je l'ai ressenti.

Écrit par : Jacques Layani | 31 mai 2013

Jacques, bien sûr que je poursuis la lecture du livre, et c'est vrai que passé la tragédie de Perdrigal le livre devient plus intéressant. Ce qui me dérange c'est son style "dramatisant" qui de mon point de vue tout à fait personnel alourdi inutilement le texte. A la lecture des événements on comprend déjà que le drame se prépare et éclate.
Ce qui s'est passé à Perdrigal, et la fin de l'histoire de Madeleine et Léo est une tragédie dans laquelle ils se sont tous deux progressivement enfermés. Les prémisses du drame sont très clairement présents dans "les mémoires d'un magnétophone".
Je ne suis ni écrivain ni journaliste et encore moins critique littéraire mais il y a des style de récits qui me parlent plus que d'autres et le début du livre de Ludovic Perrin avait tendance à m'agacer. Enfin des goûts et des couleurs...
Cordiales salutations

Écrit par : Claude-Alain Frund | 02 juin 2013

Vous allez voir : il y a des choses nouvelles dans ce volume, et c'est finalement ce qui compte, n'est-ce pas ? Car au vrai, l'histoire en question, nous la connaissons tous, nous la connaissons bien. Ce qui importe, ce sont ces fragments nouvellement apportés à l'édifice, cet édifice que nous habitons depuis des décennies à présent : le monde de Léo Ferré et son histoire.
Je pense vraiment que, si l'on ne considère pas ce livre comme une biographie classique, mais, dans son écriture, comme une rêverie, un songe, on peut être étonné. J'ai eu le sentiment que Perrin, vraiment, cherchait à retrouver "l'enfant Ferré", comme l'annonce le titre de l'ouvrage, et qu'il le cherchait un peu en lui, finalement.
Je pense que la structure du récit vous apparaîtra mieux lorsque vous aurez achevé votre lecture. Et, vous le savez bien, la forme sert le fond. Je crois vraiment que ce texte, avec et malgré ses quelques erreurs étonnantes, est le résultat d'un regard neuf sur une vie qui est connue.

Écrit par : Jacques Layani | 02 juin 2013

Les commentaires sont fermés.